la vie sociétale suit les lois de la physique fondamentale
Ainsi
le précédent billet conclut en disant que nous sommes les enfants de
l'univers. C'est juste un truisme et pourtant .... cette idée n'est que
rarement reprise. Du point de vue biologique comme sociétal, nous
cherchons des équilibres. A toutes les échelles, ces équilibres
résultent du principe de moindre énergie. Par exemple la base des
atomes, l'hydrogène, trouve un équilibre dans sa neutralité entre
son noyau (positif) et son électron orbital (négatif). Si un champ
électrique suffisant vient le perturber, alors l'électron est arraché
du noyau. Il devient un atome ionisé. Il n'est plus en équilibre.
Une
dualité essentielle et commune à toutes les échelles, est celle qui
existe entre l'ordre et le désordre. Cette notion (appelée entropie) est
traitée dans le modèle OSCAR.
Nous allons étudier ici son importance dans la vie biologique (la
"société" interne des cellules végétales ou animales) et dans
l'organisation sociétale.
Comme
pour tous les sujets à étudier, il faut commencer par pousser les
choses aux extrêmes. Pour un être donné, les deux tendances opposées
sont les suivantes :
a) : une vie ultra calme et non perturbée, sans passion ni peine.
b) : une vie trépidante, passionnée, perturbée, sans repos.
Il
est clair que l'option "a" offre une vie plus longue mais peu
participative, socialement parlant. Or la bonne organisation de la
société à grande échelle réclame une capacité adaptative
de chacun. Nous sommes appelés à accepter les désordres générés par les
changements. Par ailleurs, un bon régime démocratique tient dans
l'acceptation d'une minorité à se soumettre à une majorité sortie des urnes. Cela fonctionnera si et seulement si, il existe une alternance politique.
Dans
toute démocratie, une dualité verra le jour entre ceux qui prennent
référence dans le passé et ceux qui souhaitent actualiser ce même passé en fonction
des éléments contemporains. On voit bien que l'organisation sociétale
(l'ordre) vient perturber la vie particulière, l'obligeant à s'adapter, à
se soumettre et s'ouvrir au précieux "en fonction de...". Ne pas
assumer ces contraintes, c'est se condamner à retourner à terme, aux
régimes les plus dictatoriaux.
Cette dualité de type {passé/avenir} est saine. Le présent en est l'axe de symétrie. C'est le zéro relatif,
garant de l'équilibre, de la symétrie. En fait, toutes les dualités
naturelles sont saines. Il est important de savoir les traiter le plus
intelligemment possible. En politique, la dualité
{conservateur/progressiste} est la clé de l'équilibre. En physique
cette dualité s'appelle {inertie/variation}. Les oscillateurs chaotiques
– en nombre infini – peuplant l'état "zéro" de l'univers, fonctionnent
selon cette dualité. Dans chacune des 2 branches d'un oscillateur, il
existe deux conditions essentielles :
a)
l'inertie M n'a pas le droit d'exister MAIS elle n'a pas non plus le
droit d'être à zéro ! Cela veut dire qu'elle varie (voir Dirac) entre
n'importe laquelle des valeurs et le zéro absolu. Il se trouve qu'il
existe toujours, une infinité d'états dans cet intervalle.
b) les deux branches opposées sont symétriques et leur somme vaut strictement zéro.
- Sceptique : l'univers est fait de zéros fluctuants ?
- Non cette vue n'est pas tout à fait la bonne car elle laisse entendre qu'il existe une énergie magique que l'on ne saurait justifier. Non cette fluctuation autour du zéro n'existe que dans le référentiel intime des deux branches opposées. C'est le principe de dualité qui ouvre la voie au concept du zéro physique. Les deux non-zéros opposés et fluctuants s'annulent strictement. C'est seulement à ce prix que l'on peut parler d'infini. C'est cette dualité symétrique qui exprime une infinité de zéros.
- Sceptique : mais comment sommes-nous là?
- Il faut voir le modèle OSCAR dans le détail. Mais on peut déjà dire cela : le brassage de ces oscillateurs présente une entropie de désordre informationnel infinie ! Or un tel état ne peut que déboucher – à terme – à une probabilité de synchronisations partielles. Un tel état forme un condensat de Bose Einstein (BEC) qui finit par se saturer et .... séparer les deux branches des oscillateurs qui se mettent donc à exister ... et entrer en mitose-expansion ... provisoirement (quelques centaines de milliards d'années) ... pour rejoindre ensuite le désordre généralisé qui l'entoure.
- Sceptique : l'univers est fait de zéros fluctuants ?
- Non cette vue n'est pas tout à fait la bonne car elle laisse entendre qu'il existe une énergie magique que l'on ne saurait justifier. Non cette fluctuation autour du zéro n'existe que dans le référentiel intime des deux branches opposées. C'est le principe de dualité qui ouvre la voie au concept du zéro physique. Les deux non-zéros opposés et fluctuants s'annulent strictement. C'est seulement à ce prix que l'on peut parler d'infini. C'est cette dualité symétrique qui exprime une infinité de zéros.
- Sceptique : mais comment sommes-nous là?
- Il faut voir le modèle OSCAR dans le détail. Mais on peut déjà dire cela : le brassage de ces oscillateurs présente une entropie de désordre informationnel infinie ! Or un tel état ne peut que déboucher – à terme – à une probabilité de synchronisations partielles. Un tel état forme un condensat de Bose Einstein (BEC) qui finit par se saturer et .... séparer les deux branches des oscillateurs qui se mettent donc à exister ... et entrer en mitose-expansion ... provisoirement (quelques centaines de milliards d'années) ... pour rejoindre ensuite le désordre généralisé qui l'entoure.
- Sceptique : tout est dualité ?
- Oui on a :
a) le paradoxe de la double interdiction inertielle : {M > 0 ; M = 0} qui est générateur de la variation.
b) il y a la symétrie duale dans laquelle l'amplitude L varie à l'inverse de l'inertie M de telle sorte que : M×L = Cte.
c) il y a enfin la dualité symétrique des deux branches opposées de chaque oscillateur qui garantit une somme nulle apparente.
Tout est fait de dualités, même en matière politique.
- Sceptique : mais où est la dualité dans une dictature ?
-
C'est l'ombre de la révolte cachée. Ce qui est extraordinaire c'est
qu'en physique, on trouve des particules fantômes, évanescentes de leur
état (les phonons). Ces quasi particules viennent remplir une polarité
manquante dans certaines situations, dans un cristal. C'est l'ombre de
l'élément dual manquant.
- Sceptique : mais où est la dualité dans un vélo à une seule roue (mono cycle) ?
-
Le mono cycle n'est pas un élément physique naturel. En revanche sa
fonction comporte une dualité essentielle et incontournable.
- Sceptique : laquelle ?
-
L'équilibre (ou la dualité) entre l'accélération due à la gravitation
(tendance à la chute) et la dynamique créée par le pilote.
Nous allons voir que la mitose des cellules du vivant ne fait qu'imiter celle de l'univers synchronisé et arrivant en saturation. Il y a un intérieur harmonisé et un extérieur chaotique.
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